L'externalisation de certaines activités est une source d'économies importante pour les entreprises, qui peuvent ainsi se focaliser sur leur coeur de métier. Il leur est possible de sous-traiter l'analyse des postes de dépenses ou les procédures d'achats.
Les efforts consentis pour réduire les frais généraux ne doivent pas uniquement reposer sur les fournisseurs, mais aussi sur les équipes internes en procédant à une rationalisation des dépenses.
La renégociation des contrats fournisseurs est l'un des axes prioritaires permettant de réduire les frais généraux d'une société, en renforçant notamment la mise en concurrence.
Bien gérer ses stocks permet à l'entreprise d'augmenter son chiffre d'affaires. Une politique de gestion des stocks efficace et optimisée garantit aux entreprises de réduire leurs coûts. Cela passe par l'évitement de deux écueils : stocker trop ou trop peu, car ces deux excès ont des conséquences néfastes sur le résultat d'exploitation.
Rationaliser la gestion des stocks, c'est d'abord mettre en place un modèle de gestion professionnel qui ne laisse pas de place aux approximations. D'autant que cette démarche peut être synonyme d'économies importantes au niveau du coût d'exploitation.
Mettre en place une politique de stock optimale est essentiel pour optimiser son besoin en fonds de roulement (BFR). Tout l'enjeu de cette politique peut se résumer ainsi : il faut prendre garde à ne pas surstocker (ce qui bloque le capital et engendre des coûts de stockage démesurés), tout en parant aux aléas de la supply chain pour ne pas impacter le taux de service.
Le management des risques de la chaîne d'approvisionnement (supply chain risk management) révèle la préoccupation qu'ont les entreprises pour anticiper des aléas qui peuvent dérégler une chaîne d'approvisionnement. Mais une telle gestion est toujours compliquée. En cause : les flux tendus, la mondialisation et l'externalisation.
Optimiser les stocks, ce n'est pas seulement choisir un modèle de gestion qui garantit un taux de rotation élevé. C'est aussi réduire au minimum ses stocks dormants, condamnés à dépérir dans un entrepôt, entraînant des coûts de gestion trop élevés. Les stocks dormants représentent donc un enjeu majeur.
Comment calculer les ratios de la gestion des stocks
Pour optimiser ses stocks, l'entreprise doit surveiller plusieurs variables clés permettant d'évaluer la qualité du modèle choisi. Il s'agit de la rotation des stocks et du temps d'écoulement de ces derniers. Deux ratios à surveiller puisqu'ils agissent sur la rentabilité.
Bien optimiser ses stocks commence par choisir un modèle de gestion optimal. Si le but est souvent le même (réduire les stocks au minimum pour diminuer les coûts), toutes les méthodes de gestion ont des caractéristiques qui se prêtent plus ou moins bien à chaque activité.
Au cours de sa vie, l'entreprise peut rencontrer des difficultés financières qui peuvent l'empêcher d'honorer ses engagements vis-à-vis de tiers : dettes fournisseurs, dettes fiscales, dettes financières, dettes sociales, etc. Lorsque les défauts de paiement sont avérés ou prévisibles à court terme, il existe plusieurs procédures d'étalement des créances. Quel que soit leur mode de mise en oeuvre, leur objectif est toujours le même : sauvegarder l'activité de l'entreprise en difficulté.
Une entreprise en difficulté a plusieurs solutions pour tenter de redresser sa situation financière, de l'étalement à l'amiable de ses dettes à la procédure Cochef. Plus proche de la procédure du mandat ad hoc, la procédure de conciliation permet de se faire accompagner pour rechercher un accord amiable entre le débiteur et ses créanciers.
Lorsqu'une entreprise est en difficulté, plusieurs solutions peuvent se présenter à elle pour redresser la situation, comme un étalement à l'amiable ou une procédure Cochef. Pour anticiper une situation de cessation de paiements, il existe également une procédure préventive pour remettre l'entreprise sur pieds : le mandat ad hoc.
Pour une entreprise en difficulté, il est toujours possible de demander la mise en place d'un étalement des dettes fiscales et sociales. Cependant, lorsque les difficultés sont réelles et les dettes à rembourser très lourdes, il peut être nécessaire d'entamer une procédure globale, également appelée procédure Cochef ou procédure Codechef, pour repartir sur de bonnes bases.
Les problèmes financiers font parfois partie de la vie de l'entreprise. Pour une entreprise en difficulté, s'il est possible de négocier des délais de paiement des dettes fournisseurs ou des dettes financières, elle peut également se tourner vers certains organismes pour étaler ses dettes fiscales et sociales à l'amiable, si un défaut de paiement est prévisible.
Baisse de la demande, croissance en panne : une conjoncture morose se traduit généralement par une baisse de l'activité économique. Les chefs d'entreprise ont à leur disposition différentes variables d'ajustement qui leurs permettent de s'adapter à la réalité du terrain.
Egalement appelée "outsourcing", l'externalisation est une stratégie mise en place par une entreprise consistant en un transfert de ses activités vers un prestataire extérieur. Considéré comme un élément de compétitivité et un facteur de souplesse supplémentaires, l'externalisation offre une plus grande souplesse en cas de fluctuation de l'activité.
Un chef d'entreprise peut recourir à l'intérim, sous certaines conditions, afin de pallier à une augmentation ponctuelle de son activité ou de compenser l'absence d'un ou de plusieurs salariés permanents. Adopter le principe de recourir à l'intérim est aussi un moyen de réduire ses effectifs permanents, pour pouvoir plus facilement faire face à une baisse de l'activité.
Pour faire face à activité fluctuante, le chef d'entreprise peut recourir au dispositif d'annualisation du temps de travail, afin de répartir le temps de travail de ses salariés sur une période maximale de 12 mois.
Autrefois qualifié de chômage partiel ou de chômage technique, l'activité partielle constitue un outil auquel les entreprises en proie à difficultés économiques peuvent recourir afin de prévenir les licenciements. Ce dispositif permet de maintenir l'emploi en réduisant ponctuellement l'activité des salariés, sans suspendre totalement leur rémunération.
Le compte de résultat (CR) synthétise les produits et charges de l'entreprise sur la durée d'un exercice comptable. Les éléments qu'il contient, des flux d'enrichissement et d'appauvrissement, aboutissent au résultat net, qui indique la performance de l'entreprise. Ce document comptable appartient aux états financiers de l'entreprise.
Le résultat exceptionnel met en exergue des évènements non récurrents qui impactent le compte de résultat. Il s'agit d'un composant du résultat net qui figure parmi les soldes intermédiaires de gestion. Par définition, c'est le moins "régulier" de ces indicateurs.
Le résultat financier mesure la différence entre produits et charges financières. Cette composante mineure du résultat net, indiquée dans le compte de résultat et présente parmi les soldes intermédiaires de gestion, est indépendante de l'activité de l'entreprise. Elle ne renseigne que sur sa situation financière, notamment sa politique de financement.
Le résultat net indique la différence entre l'ensemble des produits et des charges de l'entreprise, à l'issue d'un exercice comptable. Ultime indicateur des soldes intermédiaires de gestion dans le compte de résultat, il est déterminant dans l'affectation des bénéfices de l'entreprise.
Le résultat d'exploitation reflète la différence entre produits et charges d'exploitation dans le compte de résultat. Cet indicateur clé de la rentabilité figure parmi les soldes intermédiaires de gestion ; il est aussi un élément du calcul du résultat net.
La capacité d'autofinancement (CAF) est un indicateur-clé de l'activité de l'entreprise, obtenu à partir du compte de résultat. Il révèle le flux potentiel de trésorerie de l'entreprise, c'est-à-dire les ressources brutes générées par son activité, dont elle dispose en fin d'exercice.
Le besoin en fonds de roulement (BFR) renseigne sur le niveau de ressources nécessaires pour financer le cycle d'exploitation de l'entreprise. C'est un indicateur stratégique de la gestion financière d'une entreprise, car il dicte les actions à mener pour s'assurer que la trésorerie couvre en permanence l'activité de l'entreprise.
L'excédent brut d'exploitation (EBE) représente le résultat économique de l'entreprise. Il indique la part de la valeur ajoutée qui revient à l'entreprise, hors amortissement, gestion financière et opérations exceptionnelles.
La taxe sur la valeur ajoutée (TVA) étant un impôt sur la consommation, elle n'est pas supportée par l'entreprise. La TVA doit toutefois être collectée sur les produits et services vendus, et peut être réglée sur ceux achetés à ses fournisseurs. Il existe donc plusieurs formules pour calculer sa TVA.
La valeur ajoutée (VA) mesure la création de richesse de l'entreprise. Elle diffère du chiffre d'affaires, car elle lui retranche les coûts intermédiaires. La valeur ajoutée fait ressortir l'excédent de production de l'entreprise, sur sa consommation de la production de ses fournisseurs. Le calcul de la valeur ajoutée permet au chef d'entreprise de situer son niveau de bénéfice par rapport aux autres entreprises de son secteur d'activités.