Le seul terme de crowdfunding englobe un grand nombre de réalités. Les différentes platerformes ont en effet des fonctionnements, voire des philosophies, différentes, si ce n'est diamétralement opposées. Si toutes ont en commun de mettre en relation un porteur de projet et des investisseurs, via une plateforme sur internet, certains ne sont pas adaptés aux entreprises, alors que d'autres représentent, pour les PME, un levier d'avenir de l'investissement.
Sous la bannière crowdfunding, on trouve de nombreux types très différents de financement participatif. Si vous tentez l'aventure, il vous faut maintenant décider de quelle forme prendra votre levée de fonds, entre intérêts, cession de titre, définition de l'objectif financier et choix de la plateforme.
Une fois la campagne de crowdfunding définie dans les grandes lignes, il n'y a plus qu'à se lancer ! Mais attention : une fois venue la phase de promotion, le financement participatif obéit à ses propres règles. Pour atteindre les investisseurs en ligne, il faut animer sa campagne et adapter son discours à internet, où transparence et communication enrichie sont de rigueur.
Selon une étude de Massolution, le crowdfunding a permis de lever, en 2014, 15 milliards d'euros, dont 3 en Europe. Déjà énorme, le potentiel de ce nouveau type de financement devrait encore s'accroître avec la mise en place, en France, d'un cadre législatif très incitatif. Passage en revue des mesures encadrant la cession de titres ou les prêts rémunérés sur le mode participatif.