Comment faire un test de dépréciation ?
Un test de dépréciation est souvent réalisé dans le cadre de la clôture d'un exercice comptable. Comment se déroule le test de dépréciation ?
C'est quoi le test de dépréciation ?
Le test de dépréciation en entreprise est opéré au niveau des actifs, c'est-à-dire des stocks, dans le cadre du suivi de leur valeur, conformément à la norme comptable IAS 36. Cette opération consiste à vérifier si la valeur recouvrable des actifs est devenue inférieure à sa valeur nette comptable pour les éléments d'actifs amortissables. Le test de dépréciation est souvent mené au moment de la clôture d'un exercice comptable. Cela permet de savoir s'il faut procéder à des immobilisations corporelles ou des immobilisations incorporelles sur certains actifs. Le test de dépréciation est donc la comparaison entre valeur recouvrable et valeur nette comptable mise en oeuvre au niveau des actifs ou au niveau des unités génératrices de trésorerie. Après un test de dépréciation, deux possibilités se présentent:
- La valeur actuelle est supérieure à la valeur comptable ;
- La valeur actuelle est inférieure à la valeur comptable.
Quand faut-il effectuer un test de dépréciation ?
Le test de dépréciation comptable est indispensable après une dépréciation constatée. Afin de savoir s'il est nécessaire de pratiquer ce test, l'entreprise doit d'abord détecter le moindre indice, qu'il soit interne ou externe. Ces indices traduisent une perte de la valeur de comptable. À noter que la valeur actuelle correspond à la valeur la plus élevée entre la valeur vénale (après perte) de l'immobilisation et sa valeur d'usage.
Les indices internes et les indices externes
Le test de dépréciation se fait à partir d'indice interne et externe qui évoque la perte de la valeur d'actifs amortissables. Parmi les indices externes se trouve par exemple la diminution de la valeur de marché de l'actif ou la variation du taux d'intérêt ou de son rendement. Les indices externes peuvent aussi être des changements dans l'environnement technique, économique ou juridique. Quant aux indices internes, elles se manifestent souvent par la dégradation physique des actifs. Il est aussi possible de noter un changement important dans le mode d'utilisation et la diminution des performances par rapport aux prévisions.
Comment calculer et comptabiliser une dépréciation ?
Le test de dépréciation se produit après une dépréciation d'immobilisation, c'est-à-dire la constatation occasionnelle d'une perte de la valeur d'un bien. Le test s'applique aussi bien aux immobilisations amortissables qu'aux immobilisations non amortissables. L'enjeu est d'estimer la valeur du marché de l'actif ou bien sa valeur d'utilité (valeur pour l'entreprise). Le test permet donc de déterminer la valeur vénale du bien, c'est-à-dire le montant qui peut être obtenu en cas de revente dans les conditions normales du marché.
La valeur d'utilité aussi appelée valeur d'usage, quant à elle, se calcule à partir de l'actualisation des flux nets des trésoreries pendant l'immobilisation, puis des flux nets à l'issue de la durée d'utilisation. Pour calculer le montant de la dépréciation d'immobilisation, il suffit de soustraire la valeur comptable avec la valeur vénale (lorsque la valeur vénale est supérieure à la valeur d'usage ; ou de soustraire la valeur nette comptable avec la valeur d'usage (lorsque cette dernière est supérieure à la valeur vénale). Opérer un test de dépréciation a pour but une meilleure prévision du plan d'amortissement des actifs.
Pour comptabiliser une dépréciation d'une immobilisation, il s'agit de :
- Débiter le compte 6816 « Dotation pour dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles ou encore le compte 6876 « Dotations pour dépréciations exceptionnelles » ;
- Créditer la subdivision du compte 29 « Dépréciation des immobilisations ».